mercredi 16 mai 2012

Le cours sur le PROGRÈS, ma réflexion

Aujourd’hui, vers 11 h 30, nous avons eu une rencontre au sujet de notre cours sur le progrès. L’Université de Hearst prend un grand risque et fait un énorme bond en avant en décidant de modifier son approche, en optant pour des cours en blocs et en misant sur l’interdisciplinarité. Faisant partie du groupe du cours sur le progrès qui s’est justement donné en format de bloc de trois semaines, j’ai eu l’occasion d’émettre plusieurs commentaires au sujet de mon expérience, mais surtout d’écouter tous ceux des autres participants. Il y a eu très peu de remarques et d’observations négatives. Je crois de tout coeur que l’Université de Hearst se dirige donc dans la bonne direction. En fait, les cours en bloc nous permettent de nous plonger à 100 % dans l’expérience et nous fournissent l’occasion de tisser des liens solides avec les autres étudiants. Dans le cas du cours sur le progrès, l’aspect interdisciplinaire m’a permis d’en connaître beaucoup plus au sujet de notre économie et de notre système politique, sans toute fois que ça devienne trop complexe pour quelqu’un qui en connaît peu comme moi. Malgré la grosse charge de travail qui a parfois réussi à me décourager, je peux dire que cette expérience était très enrichissante et m’a grandement transformée.

Le cours sur le progrès m’a définitivement permis de travailler sur la personne que je suis et que je deviens avec le temps puisque je devais, et ce chaque jour, me creuser la tête et réfléchir à une foule de questions. Les professeurs étaient tout simplement géniaux, tout comme le groupe. J’espère vraiment que l’Université de Hearst redonnera le même genre de cours, le progrès étant un sujet très important, étant aujourd’hui omniprésent dans nos vies. Je pense que j’aurai un peu de difficulté à ne pas m’obstiner avec les personnes qui ont une opinion différente de la mienne après tout ce que j’ai appris durant ces trois semaines. Par contre, comme on l’a souvent mentionné, nous devons être patients. Ce matin, je me sentais un peu bizarre en dedans. En fait, j’étais déjà nostalgique. J’aime beaucoup notre groupe et comme Corine l’a dit en classe, nous sommes devenues, en quelque sorte, une petite famille partageant les mêmes craintes et la même vision de notre humanité. Il nous reste plus qu’à présenter nos engagements. J’ai surtout hâte que l’on se retrouve pour finalement passer à l’action!

Parce que c’est en osant la différence que l’on fait les plus belles découvertes.
Quant à rêver, mieux vaut rêver en couleur!



« Qu'est-ce que le progrès? »

Revisiter cette question selon les quatre aspects ou échelles suivantes :

Soi :
Je crois que lorsque l’on parle de progrès personnel et individuel, on parle surtout de progrès moral, d’évolution de la conscience, d’une meilleure compréhension du système dans lequel on vit et d’une meilleure compréhension de qui nous sommes en tant que personne, en tant qu’être humain. Je ne pense pas qu’un réel progrès de soi peut passer par un plus grand revenu, par l’emploi ou par les biens matériels, mais bien par qui nous désirons devenir et qui nous devenons. Le monde dans lequel on vit, celui que nous avons nous-mêmes créé, fait en sorte que nous sommes des individus superficiels, des consommateurs déchaînés fous furieux. Pourtant, on peut voir que ce n’est pas avec ça que l’on peut atteindre le bonheur. Personnellement, je crois que de devenir un être plus heureux, en paix avec soi-même et avec sa conscience est le plus grand progrès que l’on peut accomplir. Ma définition du progrès de soi a beaucoup changé au fil de ce cours. Je me concentre beaucoup plus sur ce qui est « vivant ». Je pense aussi que le progrès de soi passe par notre entourage. Si l’on devient un être plus près des autres, conscient qu’il n’est pas seul, un être de prêt à aider à bâtir un monde meilleur, il s’agit d’une énorme amélioration. Évidemment, il ne faut pas seulement de le penser, mais le devenir en mettant en oeuvre ses réflexions. Agir, c’est le plus grand pouvoir de l’humain. Faisons usage de ce pouvoir en faisant preuve de lucidité et de sagesse.

Communauté :
En ce qui a trait au progrès de la communauté, je ne cesse de repenser à l’histoire que nous avons lue en classe ce matin. Celle-ci parlait d’une communauté sans voitures, où les gens gagnent moins d’argent, mais ont beaucoup plus de temps pour eux, pour leurs familles et pour accomplir les loisirs qu’ils aiment, une communauté où les gens profitent de la vie, se rencontrent souvent pour discuter et pour apprendre d’échanges constructifs, où il y a souvent des fêtes ou des festivals, une communauté où il n’y a pas de bouchons de circulation pour se rendre au travail, mais plutôt des gens à vélo qui respirent de l’air frais et qui sourient. Quelqu’un a mentionné en classe qu’il s’agirait du ciel, c’est-à-dire du paradis. Je suis bien d’accord avec elle. Pour moi, le progrès en communauté, c’est de devenir des citoyens responsables qui se préoccupent de ses membres, mais aussi des autres personnes avec qui ils partagent la planète. À mon avis, une communauté progresse lorsqu’elle est en mesure de dire qu’elle est unie, qu’elle a des objectifs communs, qu’elle est solidaire et que l’on peut compter sur n’importe qui en faisant partie. Évidemment, les préoccupations en ce qui concerne l’environnement fait aussi partie d’un travail de communauté. Je me sens beaucoup plus en vie dans ma petite ville, entourée de gens que je connais, que dans un immense espace où, au fond, j'ai l'impression d'être seule et de ne pas laisser ma trace.

Société/Nation :
Il est définitif que notre société a beaucoup de progrès à faire, non pas au niveau technologique ou scientifique, mais plutôt au niveau de ses relations, de son mode de vie, de sa perspective de l’humanité. Nous les Occidentaux, avons beaucoup à apprendre des pays dits « en voie de développement ». Nous devrions, entre autres, répartir les richesses, cesser de consommer en fous et surtout nous soucier des gens dont les besoins physiologiques sont loin d’être comblés. Nous devrions aussi utiliser les ressources qui nous sont offertes de façons plus intelligentes. Je crois qu’une réforme du système économique devrait être entamée et que des changements au niveau du système politique seraient aussi de mise. On pourrait progresser en tant que société et en tant que nation si l’on prenait conscience de qui nous sommes vraiment comme humains, c'est-à-dire des êtres de relation et non de pétrole.

Humanité :
Une phrase d’Hélène Tremblay prise du blogue de Geneviève : « Il faut apprendre à regarder le monde avec un regard différent ». L’humanité, c’est nous. Nous sommes tous des humains, différents et semblables à la fois. Mais nous sommes UN. Le progrès de l’humanité serait, selon moi, que tout être sur terre ait la chance de vivre une bonne vie, c’est-à-dire d'avoir accès à tout ce qui est nécessaire pour combler ses besoins primaires. Le reste importe peu. D'ailleurs, en ce moment même, nous avons suffisamment de ressources pour nourrir chacun des individus sur cette planète. Je crois qu’un progrès de l’humanité, ce serait de prendre conscience qu’ensemble, nous sommes tout, et que nous pouvons changer les choses si nous le désirons. Il s'agirait que l'humanité fasse de l’humanité ce que l’on veut que l’humanité soit.

Dernier discours de Charlie Chaplin dans "The Great Dictator"
(Un peu trop radical, mais tout de même très inspirant)

Le progrès est loin de n'être qu’un simple changement, qu’une simple invention ou qu’une simple nouveauté. Le progrès se trouve dans chacun de nous. Le progrès devrait nous pousser à devenir des êtres meilleurs, meilleurs pour nous-mêmes, pour notre voisin, pour notre prochain, pour notre société, pour notre humanité, pour notre planète. Le progrès ne devrait ni nous pousser à produire, à consommer ou à vouloir plus, mais il devrait nous inciter à transformer tout ce que nous déjà, à utiliser nos savoirs, afin de faire de notre humanité un endroit où il fait bon vivre, un monde égalitaire, un monde de paix, un monde de sourire, un monde de bonheur.


Je termine le cours sur une note positive, car je crois que le désespoir ne nous mènera nul part. La petite histoire de ce matin m'a beaucoup touchée et je continue d'avoir foi en l'avenir.

mardi 15 mai 2012


Ma petite réflexion visuelle

Puisque je n'avais plus le goût d'écrire, j'ai décidé de trouver des images et des courts vidéos qui, selon moi, en disent long.

Why should we give a damn?

Faites-le pour les générations à venir.


Faites-le pour nos compagnons de la Terre.


Et si une éducation adéquate pouvait nous redonner vie?


Synthèse des conférences

Quels sont les éléments communs ou la ligne directrice des six conférences auxquelles nous avons eu la chance d’assister au cours des trois dernières semaines? Tous nos invités venaient de milieux différents, avaient un bagage de connaissance contrastant et n’avaient aucunement vécu les mêmes expériences de vie. La diversité, c’est en plein ce qui a rendu les présentations fascinantes et captivantes! Nous avons eu l’occasion de rencontrer un prêtre, une grande voyageuse, un astrophysicien, un anthropologue, un cinéaste, un chercheur... Bref, il est impossible pour nous de demander mieux!

Je souhaite aujourd’hui me pencher sur une 
question qui est sans cesse revenue tout au
long de notre cours : survivra-t-on au progrès?
Je crois qu’en tant qu’être humain, il est difficile de se demander comment survivre au progrès sans se poser la question à savoir si ce que nous ferons mènera à des résultats et si nos gestes feront en sorte que notre espèce puisse subsister tout en agissant de façon juste et équitable. Je pense aussi que cette question est cruciale, notre réponse à celle-ci décidant en quelque sorte de quel côté nous serons, quelle sera notre opinion face aux possibilités s’offrant à nous et quelles seront les actions que l’on entreprendra afin de faire bouger les choses. Bref, c’est notre réponse à cette question qui nous donnera ou non de l’espoir, qui nous rendra optimiste ou pessimiste et qui fera en sorte que l’on embarquera dans le canot ou que l’on restera sur la rive de l’illusion. C’est en croyant qu’un changement est possible que l’on pourra s’unir et trouver des solutions à ce comment survivre au progrès.

Étonnement, tous les conférenciers semblaient avoir la même vision : nous pouvons nous en sortir si nous agissons. Certains semblaient moins confiants en l’avenir que d’autres, mais ils gardaient tout de même espoir que les individus pouvaient évoluer et que le système pouvait être modifié avec une grande volonté de la part de ceux-ci. Lors des six rencontres, la question de la nature humaine a été abordée. La majorité des conférenciers ont répondu qu’il était possible pour l’humain de s’adapter à des changements majeurs, étant la seule espèce ayant une capacité aussi grande d’acclimatation et d’ajustement à son environnement. D’ailleurs, tous se sont entendus pour dire que les changements nécessaires pour assurer notre survie et pour en arriver à un monde plus harmonieux, égalitaire et équilibré allaient se produire grâce à l’éducation et allaient passer par un changement de mentalité et d’esprit. Effectivement, ce n’est ni la science ni le progrès technologique qui nous permettra de progresser sur le plan moral et éthique. Dès le début du cours sur le progrès, nous nous sommes mis d’accord sur un point : le progrès peut être bon et mauvais. Les six conférences nous ont fourni plusieurs exemples de ceci et nous ont permis de voir le progrès à travers les yeux de différents individus, sous différentes perspectives intéressantes.

Pour conclure, il ne faut pas oublier que les petits gestes comptent et que nous devons être patients. Comme nous avons pu le constater, faire changer les choses est une tâche ardue, même pour nos conférenciers, ceux-ci ayant plus de poids que nous. Le plus important, c’est d’agir.











Trouvez-vous vraiment ces raisons valables? Si votre réponse est non, cessez de les utiliser comme excuse.

lundi 14 mai 2012


Malheureusement, on a peut-être un peu trop triché... et maintenant, on se fait prendre à notre propre jeu.

Mon engagement

Moi, je veux appuyer le plan de développement durable! Je suis super motivée et je suis heureuse de voir que des personnes veulent se joindre au projet! J’espère vraiment que notre engagement mènera à des résultats! Mes points ressemblent beaucoup à ceux d’autres étudiantes :

— Mettre des racks à vélo en ville.
— Installer quelques fontaines (pour boire) aux endroits les plus achalandés. Ce ne serait plus nécessaire d’acheter des bouteilles d’eau si une petite soif nous prend par surprise.
— Placer des bacs de recyclage à côté des poubelles, surtout en ville.
— Mettre sur pied un système de compostage communautaire (ramasser le foin au lieu de le jeter).
— Utiliser des sacs biodégradables plutôt que des sacs en plastique (commerçants).
— Aménager plus d’espaces verts en ville.
— Comme Noémie l’a suggéré, produire du paillis avec les branches qu’on a l’habitude de brûler parce qu’on ne sait pas quoi faire avec.

Je trouve dommage de ne pas être ici durant l’été. J’espère vraiment que l’on va commencer à travailler sur le projet dès la fin du cours et qu’on va continuer en septembre.

C'est la vie!

J’ai beaucoup aimé lorsque Serge Bouchard, anthropologue de formation, nous a parlé de l’humain tout nu, cet être assez laid qui se déplace sur deux membres de façon un peu rigolote et maladroite, qui n’est couvert d’aucune fourrure ou d’aucun plumage coloré, ce qui le rend plutôt fade, et qui est munit ni de crocs ni de défenses, mais bien d’une grosse boîte osseuse contenant un peu de tout et de rien. Effectivement, nos Olympiques n’ont absolument rien d’impressionnant. On court lentement, on nage malhabilement et on ne saute pas plus loin qu’un lièvre. Pourtant, on domine ce corps céleste gigantesque qu’est la Terre. Même si notre physique laisse gravement à désirer, nous sommes ce qu’il y a de plus précieux, ce qu’il y a de plus grand, les bibittes les plus intelligentes qui ont un potentiel énorme et une capacité étonnante. C’est justement pour cette raison que M. Bouchard croit que, comme toutes les générations précédentes, on va s’en sortir. Nos cerveaux ne cessent de gigoter et de bouillonner. Il est certain que de nouveaux problèmes émergeront, mais nous aurons aussi de nouvelles solutions pour y faire face. C’est la vie!

Comme l’a affirmé Serge Bouchard, on est capable d’être stupide. Le défi de l’humanité est de l’être moins. Si on n’est pas foutu de nourrir et d’éduquer tous nos enfants humains sur terre, au final, on n’aura rien accompli.

vendredi 11 mai 2012

Cinquième chapitre du livre Brève histoire du progrès de Ronald Wright

Je dois avouer que le dernier chapitre du livre de Wright, même si l’ensemble de l’ouvrage traite principalement des pièges du progrès dans lesquels nous sommes tous tombés aveuglément, me redonne un petit brin d’espoir. Après avoir pris connaissance des réflexions des autres concernant le cinquième chapitre du livre, on peut dire que le message demeure le même : il faut agir avant qu’il ne soit trop tard. J’ai pu faire beaucoup de liens entre le dernier chapitre et nos nombreuses discussions en classe. C’est pourquoi j’ai décidé d’axer ma réflexion sur ces associations. J’ai souvent de la difficulté à ne pas citer trop de passages provenant du livre. J’aime toujours la façon dont l’auteur présente les choses et joue avec les mots pour faire passer son message. Je vais essayer de me limiter à quelques citations.

« Là où la prévention aurait pu être facile, le remède peut s’avérer impossible. » (p.164)
En effet, cet aspect du problème a été abordé durant le cours. Habituellement, on fait usage du proverbe : il vaut mieux prévenir que guérir. Mais je ne crois pas que l’on puisse vraiment l’appliquer vu la condition de notre monde. Avec les dommages qui ont déjà été faits, nous devons nous contenter, pour l’instant, de mettre bandages et pansements jusqu’à ce que la planète se régénère. Et si nous ne pouvions plus du tout guérir? Est-ce que nous sommes rendus un point de non-retour? Si la réponse à la question est non, agissons pendant qu’il en est encore temps. Comme le dit Wright, plus le temps avance, moins il y a de possibilités afin de remédier au problème, car les ressources diminuent de jour en jour. N’attendons pas d’avoir à nous battre pour celles-ci. Faisons usage de ces ressources de façon intelligente et raisonnable.

« Étant donné la concentration du pouvoir au sommet des sociétés de grande envergure, l’élite a un intérêt personnel à préserver le statu quo, car elle continue de prospérer dans les temps difficiles, longtemps après que l’environnement et le peuple aient commencé à souffrir. » (p. 165)
De là l’importance de modifier la perception et la façon de pensée des politiciens, du gouvernement et des grandes entreprises. Ils doivent respecter et représenter la population et non être au pouvoir uniquement pour se remplir les poches. Oui, ils continuent de prospérer et de faire du profit lorsque d’autres souffrent, mais ils oublient complètement la vision à long terme. Rapidement, ils se rendront compte que ces profits ne valent pas grand-chose lorsque la planète entre en crise majeure et que la société ne fonctionne plus comme ils le souhaitent. Bref, le système actuel ne sert les intérêts de personnes. On doit absolument, autant les gens influents que les citoyens, adopter de nouvelles politiques, celles-ci faisant la promotion du développement durable. Un fait qui m’a frappée au cours de ma lecture du cinquième chapitre est que si l’écart entre les riches et les pauvres était demeuré minime, nos conditions de vie seraient aujourd’hui dix fois plus avantageuses qu’elles le sont présentement.

« Nous ne formons qu’une seule civilisation qui s’alimente à même le capital naturel de toute la planète. » (p.181) 
Nous sommes peut-être divisées en plusieurs groupes, cultures et sociétés, mais nous sommes tous dans le même bateau puisque nous puisons nos ressources de la planète Terre, la seule qui nous soit disponible. Cela fera en sorte que s’il y a effondrement, ce sera à l’échelle du globe et cet effondrement touchera toute la civilisation mondiale. Il ne sera pas question d’une certaine région ou d’un certain territoire, puisqu’au final, nous sommes tous reliés à cause de la structure de notre système économique.

« Inaction en soi est la plus grave des erreurs. » (p. 189)
Lorsque l’on garde les yeux river sur la balle plutôt que sur l’ensemble du match, nous ne voyons pas les conséquences de nos actes et nous ne sommes pas portés à réagir en réponse à celles-ci. C’est en prenant du recul et en examinant le portrait global que l’humain pourra voir plus clair. Nous devons nous demander où nous mènera le match et pas seulement où la balle lancée se dirige. Tous les points du jeu sont pris en considération. Si nous avons nous-mêmes trouvé le moyen de nous autodétruire, nous pouvons surement trouver le moyen de nous en sauver. En fait, nous connaissons déjà ces moyens, il suffit de les mettre en oeuvre. Il ne faut pas oublier de saluer l’ingéniosité humaine, celle-ci nous ayant permis de nous rendre où nous voulions aller. Mais maintenant, il faut non seulement faire preuve d’ingéniosité, mais aussi d’intelligence. 


jeudi 10 mai 2012

UNE BONNE IDÉE!

Salut tout le monde! Je viens de discuter avec mon père par rapport à notre idée en ce qui concerne le Conseil de ville. Il m'a dit qu'il s'agissait vraiment d'avoir un bon plan et une bonne approche. Par contre, il m'a dit qu'il serait bien plus à notre avantage de travailler avec le plan du développement durable de la ville. C'est une longue liste d'objectifs tous liés a l'environnement et le plus beaux, c'est qu'ils ont  déjà tous été approuvés par le Conseil! La communauté va essayer d'atteindre ces objectifs dans les prochaines années à venir. Donc pourquoi on ne les aiderait pas à y arriver? On pourrait choisir un ou deux objectifs qui nous motive puis on ne serait définitivement pas laissés à nous-mêmes! De plus, Marc a lui-même travailler à développer le plan de développement durable. Bref, pas besoin de demander l'approbation du conseil pusique c'est déjà fait, on a juste à agir et a trouver des solutions pour encourager la communauté à participer! Qu'est-ce que vous en pensez!? Nous aurions déjà tout plein d'idées!











Je suis...

Question fondamentale :
Non pas d'où venons-nous, non plus que sommes-nous, ni encore où allons-nous, mais je propose : « Qui sommes-nous? »
À mon  avis, répondre à cette question nous permettra de vivre avec le progrès. Car le progrès ne trouve son sens et ne se comprend que sur la toile de fond du sens à notre existence.


Maintenant, je dois réagir à cela.
Wow... Je ne sais pas du tout quoi dire.
Je crois que Rémi tentait, avant toute chose, de nous faire prendre conscience que lorsqu’il était question de progrès, il ne s’agissait pas uniquement de connaître et de comprendre l’histoire de notre espèce ou d’être informé à savoir quel genre d’être biotique nous sommes. En fait, il serait aussi, sinon encore plus essentiel de se connaître, en tant qu’individu, en tant que communauté, en tant que peuple, en tant qu’humanité, non pas dans le passé ou dans le futur, mais bien dans le temps présent, dans l’actuel. En fait, nous sommes entourés d’une foule de choses futiles et superflues, d'accessoires et de matériel non nécessaire à l’existence qui, inconsciemment, colorent notre perception en ce qui a trait à l’humain. Ce « Qui sommes-nous » doit donc être complètement détaché de notre société afin que l’on puisse y trouver une réponse juste et valable. Les institutions gouvernementales, les entreprises, le côté monétaire, le statut social, les biens... tout cela importe peu. Ce qui entre en ligne de compte, c’est notre place, notre rôle, notre mission, notre individualité, notre entourage, le changement que l’on souhaite voir au coeur de notre humanité, quel individu nous voulons être et devenir, non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour notre monde... Une citation de Maurice Zundel, théologicien et prêtre suisse, me semble très pertinente dans le cadre de ce questionnement : « Ne vous demandez pas s’il y a la vie après la mort, demandez-vous plutôt s’il y a la vie avant la mort. » Cessons de nous concentrer uniquement sur le passé, sur le futur, sur ce qui nous arrivera, et prenons le temps de penser à ce que nous voulons qui soit accompli, MAINTENANT! Rémi croit que nous, les êtres humains, sommes des êtres de relation. Je suis tout à fait d’accord avec lui. Afin d’être en mesure de vivre avec le progrès, de coexister avec lui, nous nous devons d’être en relation harmonieuse avec nos semblables, mais surtout la personne que nous sommes et que nous devenons au fil du temps.

André Comte-Sponville a un jour dit : « L’espérance elle, ne concerne pas un autre monde à venir, mais le nôtre. Elle s’incarne dans l’engagement dès maintenant pour un monde meilleur et sans au-delà. » Ces paroles sont tout à fait vraies, mais afin de parvenir à s’engager, il faut tout d’abord savoir qui nous sommes et pourquoi nous désirons, nous aussi, participer.

Je suis Gabrielle Blais, étudiante en première année à l’Université de Hearst en psychologie. Je suis franco-ontarienne et athée. Oui, je pourrais continuer la liste et écrire un bon paragraphe sur ce qui me décrit et me caractérise...
Mais avant tout,
Ne sommes-nous pas tous des citoyens de la Terre, qui désirent, au plus profond de nous, la même chose? Ne me parlez pas d’argent et de pouvoir... Parlez moi d'amour.
Étant des êtres de relations, ne voudriez-vous pas tous un monde égalitaire où la vie serait LA VIE pour tous?

« Aimer en général, c’est pauvre. Il faut aimer en particulier. »
Je vous propose d’aimer en particulier votre semblable, de l’aimer de tout votre coeur. Parce que sans lui, vous n’êtes plus rien, et ce « Qui sommes-nous? » perd alors tout son sens.

Le travail d'équipe est toujours gagnant!


Réflexion de la journée

Ma réflexion de la journée concerne la rencontre que nous avons eue ce midi au sujet de notre solution. Personnellement, j’aime beaucoup l’idée d’agir en groupe et de se lancer dans un engagement collectif. Je crois vraiment que notre impact sera plus grand et que nous pourrons toucher un plus grand nombre de personnes. L’important, c’est qu’il y ait des résultats et que ceux-ci soient positifs à long terme. Reste que je trouve Sophie très courageuse si elle décide vraiment de prendre l’initiative de faire ce qu’elle avait en tête! En effet, le changement commence par chacun d’entre nous, de l’intérieur. Je crois qu’en osant suivre le cours du progrès et en étant présents chaque jour à la discussion, nous avons tous subi une transformation profonde. Ce cours nous a touchés... Nous avons pris conscience qu’il est essentiel d’agir, et ce, au plus sacrant!

J’aimais beaucoup l’idée de Noémie et de Frédérique d’organiser un rallye. Par contre, je dois avouer que c’est beaucoup de travail et d’organisation et que cela demanderait probablement plus que deux mois de travail. Malheureusement, je ne suis pas en ville cet été et j’aimerais vraiment participer au projet! Il est certain que cette activité serait très amusante pour l’ensemble de la communauté, mais ce n’est pas tout le monde qui est prêt à s’engager dans un projet d’une telle ampleur. Par contre, comme Marie-Pier G. l’a mentionné, on peut peut-être transmettre l’idée aux écoles primaires.

Je trouve très intéressante l’idée d’Elsa en ce qui a trait au vidéo. Je crois que plusieurs personnes prendraient le temps de l’écouter et prendraient conscience de certaines choses. Par contre, est-ce que c’est ce vidéo qui les fera changer leurs petites habitudes, ou même leurs grandes? Malheureusement, je ne crois pas. Un TONE de vidéo, de film, de reportage et de documentaire existe déjà sur le sujet. On l’écoute, ça nous choque, puis après? Plus rien. C’est certain que l’on pourrait faire un travail fabuleux et réussir à les prendre par les sentiments, mais je n’ai toujours pas l’impression que c’est suffisant.

Cependant, j’ai la conviction que ce vidéo combiné avec certaines actions pourrait faire une différence! Depuis le début, on dit qu’il est temps d’agir. Qu’attendons-nous alors? Je désire un changement concret! Je sais que plusieurs personnes trouvent ça ridicule, mais je fais partie de ceux qui aimeraient faire changer certaines choses au sein de sa ville. Oui, c’est un projet qui concerne seulement notre petite communauté, et c’est pour ça que le vidéo s’avérerait un bon outil pour toucher plus de gens. Mais nous venons de Hearst et nous devons commencer quelque part... Je connais bon nombre de gens qui ont déjà fait tout ce qui était en leur pouvoir pour changer certains règlements, politiques, ou façons de pensée, mais malheureusement, ça n’a pas donné les résultats escomptés. Malgré cela, je ne me décourage pas. Si notre plan échoue, on fait comme Isaac l’a toujours rêvé! On se plante là et on s’exprime! On met au courant le plus de gens possible et on agit! Tout le monde est déjà au courant du problème, tout le monde connaît les enjeux... Ils décident de rester les bras croisés, mais moi j’en ai assez. Aujourd’hui, c’est à nous d’essayer de faire changer les choses et d’agir!

Nous avons déjà fait ressortir plusieurs bonnes idées. Il s’agit de garder en tête les résultats souhaités et les changements que l’on veut qui se produisent!
Ce monde est le nôtre, donc prenons notre place! Sa commence par nous, par notre communauté et par notre région, puis sa se termine avec l’humanité!


Si vous avez des commentaires, ne vous gênez pas! Qu'ils soient positifs, négatifs, que vous soyez d'accord ou en désaccord, exprimez-vous!

mercredi 9 mai 2012



Je me suis rendu compte que j'avais supprimé mes images par erreur...donc les revoici!
OUF!
On appelle ça de la fatigue "cervonale"...

Notre cerveau est-il fait pour réfléchir autant? Hmmmmmmm... Oh non, ça recommence!

Commencez par la conquête de vous-mêmes

Quand j’étais jeune et libre, et doté d’une imagination sans limites,
je rêvais de changer le monde.
Devenu plus sage avec les années, j’ai compris que le monde ne changerait pas.
Alors j’ai réduit quelque peu mes visées et j’ai décidé de transformer seulement mon pays.


Mais lui aussi semble immuable.
En approchant de la vieillesse, dans une suprême et désespérée tentative,
j’ai décidé de ne penser qu’à changer ma famille, ceux dont j’étais le plus proche.
Hélas! Vous n’avez rien voulu entendre, vous non plus!


Et maintenant, étendu sur mon lit de mort, je comprends soudain:
Si seulement je m’étais changé moi-même. Alors à mon exemple, vous auriez également changé.
Et, grâce à vos actions, vous auriez inspiré d’autres personnes à
trouver la force et le courage d’améliorer notre pays et, qui sait?
Peut-être même de changer le monde!


N’essayez pas de changer le monde, commencez par vous même.
Beaucoup de gens essaient de changer les gens qui sont dans leur entourage.
Il s’agit en fait d’une tâche quasi impossible.
Si seulement ces personnes essayaient de se transformer elles-mêmes,
elles comprendraient à quel point cette transformation est difficile.
Le premier changement doit toujours venir de soi, et à notre exemple,
les autres changeront également.


Si vous voulez que votre vie soit une magnifique histoire,
réalisez que vous en êtes l’auteur et que vous avez l’opportunité chaque jour
d’en écrire une nouvelle page.


Avant d’essayer de vouloir conquérir le monde, commencez donc par faire
conquête de vous-mêmes.

Une question difficile...


Aujourd’hui, nous avons dû, en groupe, choisir et inscrire cinq idées, concepts, proverbes ou constats importants et significatifs en lien avec le progrès.

Le point le plus important selon moi a été : Le progrès n’est pas une destination, mais un mode de vie. Ça commence par soi, se poursuit avec notre communauté et se termine avec notre humanité.
En effet, un changement doit avoir lieu et ce changement doit être intérieur, personnel et doit provenir de l’esprit. Le progrès n’est pas une destination. Comme on dit depuis le début, il ne s’agit pas d’un diagramme linéaire. En fait, aucun diagramme, à mon avis, ne peut démontrer de manière efficace ce qu’est le progrès et dans quelle direction il se dirige. Le progrès fait partie de nos vies, il fait partie de nous. Il devient un mode de vie puisqu’il guide, en quelque sorte, notre existence. Cependant, c’est à chacun de nous de décider de la direction que prend notre progrès. Le progrès n’est pas uniquement quelque chose de personnel, c’est quelque chose de communautaire et d’humanitaire. Si la majorité choisit de modifier ses valeurs et ses façons de pensées, la communauté où ils demeurent se verra transformée. C’est le pouvoir du groupe. S’ensuivront de cela d’autres changements, encore et encore. Nous sommes l’espèce humaine. Qu’on le veuille ou pas, nous sommes tous reliés par une chose bien puissante, et c’est la vie sur Terre. En commençant par travailler sur chacun d’entre nous, peut-être l’humanité pourra redevenir humaine à son tour.

Le point le moins important selon moi a été : Ne pas prendre le poids du monde sur ses épaules.
Je ne crois pas que ce point soit vraiment moins important, mais je crois qu’il y a peu de personnes qui prennent vraiment le poids du monde sur leur épaule. C’est pourquoi je l’ai choisi. Au contraire, je pense que trop de personnes ne le font pas suffisamment. Si certains individus ont l’impression que tout repose sur leurs épaules, c’est peut-être parce qu’il y a un manque d’équilibre à ce niveau et que ce poids n’est pas réparti également? Plusieurs préfèrent penser à eux-mêmes et demeurer dans leur petit monde. Nous n’avons pas le droit de nous éloigner des problèmes qui concernent notre Terre, car ceux-ci sont les nôtres. Personnellement, je pense que ce que dit l’homme du film Collapse est vrai. En fait, je trouve parfois même dommage qu’il n’y ait pas plus de gens se sentant comme lui. Si chacun avait l’impression que l’avenir dépendait de lui, n’y aurait-il pas quelque chose de fait?

Je crois que nous avons pas mal tout couvert aujourd’hui en ce qui concerne les points importants du progrès.
Je voulais en écrire moins long. Je crois que mon cerveau a besoin d’une petite pause...
Je trouve que de faire un blogue devient de plus en plus exigeant. J’avoue avoir un peu de difficulté à trouver mes idées et à rester motivée. Suis-je la seule?...

"We can not have peace on the Earth unless we also have peace with the earth."


Noémie m'a demandé aujourd'hui : pourquoi tu ne prends pas ton vélo pour te rendre chez toi? Et si tout le monde prenait leur vélo pour aller à l’université? Ce serait amusant, non? Au lieu de voir toutes ces voitures devant l’université, il y aurait une rangée de bicyclettes de « parker » là!
Je dois avouer que ce serait amusant. Non seulement amusant, mais très beau à voir...

Voici un court vidéo de l’activiste environnementale et sociale Julia Butterfly. Très inspirant. Elle explique bien ce qu’est le concept de « Disposability Counsciousness ».


Je n’ai pas grand-chose à rajouter par rapport au cours de ce matin. Personnellement, l’activité que nous avons faite en groupe m’a démontré que ma définition du progrès n’avait pas tellement changé après une semaine et demie, mais qu’elle s’était plutôt approfondie, élaborée et façonnée. Je peux maintenant trouver des exemples intéressants afin de discuter du progrès, ainsi que de rattacher tous les aspects de ma vie à ce dernier. J’ai bien apprécié la présence des élèves du secondaire du cours de philosophie. À ma grande surprise, j’ai cru comprendre qu’une partie de leur cours était dédiée au progrès et à l’étude du fonctionnement de notre société. Je trouve ceci très intéressant parce que dans mon temps, ces sujets n’étaient pas abordés en philosophie. Une chose m’a tout de même marquée, et ce sont les réponses à la question de Luc. Il a demandé aux élèves de donner un mot qui représentait leurs sentiments vis-à-vis notre situation. Tous les mots ont été : Désespoir... Marie-Pier G., assise à côté de moi, avait quasiment envie de se lever sur sa chaise pour intervenir. Mais qu’est-ce que nous attendons? Ressaisissons-nous!

L’alarme de la ville a sonné à 14 h. La ville a voulu faire un test. Si jamais une catastrophe se produit, cette alarme se mettra à sonner. Nous devrons alors allumer la radio et écouter les directives qui nous sont données. Est-ce qu’un jour, cette alarme sonnera pour nous avertir d’un quelconque réel danger, celui-ci étant en lien avec notre progrès démesuré? (Probablement que la ville de Hearst se sera éteinte d’ici là...)