dimanche 6 mai 2012

Quatrième chapitre du livre Brève histoire du progrès de Ronald Wright


Je crois que le dernier paragraphe du chapitre 4 en dit long sur ce qui nous attend :

« En fin de compte, la jungle maya a repoussé à partir des boisés chenus laissés dans les zones tampons entre les cités-États qui ont péri. Une famille occupant un palais vide de Tikal – comme l’ont fait certaines par la suite – aurait vu les épines et les jeunes pousses réclamer les anciens champs, elle aurait vu les buissons prenant racines dans les rues, elle aurait entendu la voix hésitante des animaux sauvages rentrant dans leur territoire. Songeant à la lente renaissance de la fertilité et à ses éventuelles promesses, elle aurait peut-être convenu avec Kafka que : Il y a de l’espoir, mais pas pour nous. »  (p.146)

Malgré tout ce que l’on peut entendre, je persiste à croire que cet espoir n’est indubitablement pas pour nous. Ces phrases ne vous donnent pas le goût de laisser à la nature, à la vie, la place qu’elle mérite? J’imagine une Terre d’eau claire, d’arbre vert, d’air intact et pur... Une terre libre de toutes ces gigantesques structures de béton qui privent petites fleurs et bourgeons des rayons du soleil.

Le chapitre 4 traite principalement de la chute de Rome, de la chute de la civilisation maya, ainsi que des deux civilisations vivaces que sont la Chine et l’Égypte. Essentiellement, on peut conclure que les Romains et les Mayas ont commis les mêmes erreurs. L’Égypte, elle, est encore debout aujourd’hui puisque certaines limites lui ont été imposées par son environnement et la Chine, pour sa part, a eu la chance d’avoir hérité de tout ce sol arabe. Il n’est aucunement nécessaire de se répéter. Nous savons tous déjà qu’il est crucial de modifier nos façons de vivre.


« Contre toi-même, nature humaine, tu as été des plus habiles. Et tu t’es trop bien ingéniée à te nuire. » (p. 129)
Pour accompagner cette citation faisant partie du chapitre 4 de Wright, j’ai trouvé un vidéo qui illustre bien cette vérité. La semaine dernière, nous parlions d’esclaves modernes. Si vous ne croyez pas en être un, ceci vous fera peut-être changer d’avis.



Je n’ai pas eu une grande réaction quant à ce chapitre. Peut-être manquerais-je un peu d’inspiration...

3 commentaires:

  1. Sérieux Gab! je sais qu'à presque chaque vidéo ou image que tu mets sur ton blogue, je fais un commentaire mais c'est souvent vraiment très bon (à mon avis). Ce court vidéo est certes pessimiste mais tout de même très réaliste selon moi. Ce qui est désarmant, c'est le fait que nous nous sommes placés nous-mêmes dans cet état de servitude. Cela aurait été intéressant de connaître la pensée d'Hanna Arendt, penseure qui a popularisé le concept de totalitarisme, au sujet de ce nouveau totalitarisme sans cesse montant.

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  2. Très intéressant Gab!

    Tu n'est pas la seule à manquer d'inspiration pour le chapitre 4...

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  3. Salut Gabrielle, je me demandais qu'elle était la différence entre totalitarisme et oligarchie? En passant, je n'ai pas tout saisi du vidéo, mais ce que je retiens et ce qui me renverse, c'est que nous sommes prisonnier de cet esclavage.

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